Comment vois-tu ton avenir ? Où te vois-tu dans 1, 3, 5, 10... ans ? Quels sont tes projets/perspectives en sortant de l’école ?...

Autant de questions qui posent en filigrane celle de la précarité qui nous guette, tellement elle fait désormais partie de notre système économique et social. Cela vaut probablement d’autant plus pour les étudiants d’une école d’art... Qui de nous sait ce qu’il fera une fois sorti des études ?

Certains se voient peut-être déjà un avenir tout tracé, mais pour la plupart il s’agira d’essayer de s’en sortir comme on peut, en acceptant souvent des conditions de travail misérables, ou en se mettant au chômage ou au CPAS, ou de faire autre chose finalement... Certains diront même que l’artiste est le modèle même du travailleur précaire, prêt à accepter n’importe quoi pour pouvoir pratiquer son art, tout en remerciant celui qui l’exploite.

Bref, il s’agira aussi -– à partir d’un point de vue personnel – d’interroger les liens entre art et précarité et de poser la question de la place de l’art dans notre société.

Les 22, 28 janvier et 7 février 2013, le Conseil Étudiant de l’erg invitait des étudiants à se frotter à ces questions dans le cadre d’un workshop riso/typo chez PTTL et tipozero."